Vendredi 22 Novembre 2013
Liban
La musicothérapie dépend du patient, « sa personnalité et son histoire »
Professeure à l’université Paris-Descartes et auteure de plusieurs ouvrages, Édith Lecourt est l’une des premières à analyser le rapport de Freud au sonore. Photo du site melozzoo.org
Invitée par la Spadea (Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent), pour sensibiliser le public et les professionnels à la musicothérapie, Édith Lecourt, docteure ès lettres et sciences humaines, psychologue clinicienne, psychanalyste et musicothérapeute, est l’auteure de l’ouvrage Découvrir la musicothérapie, où elle décrit les situations susceptibles de trouver un dénouement par un recours au son ou à la musique comme moyen d’expression, d’analyse et de (re)structuration. Il ne s’agit pas d’évoquer les vertus de la musique mais l’usage que l’individu est susceptible d’en faire, grâce au thérapeute, pour comprendre, affronter ou abattre certaines difficultés. « L’indication ou non de la musicothérapie pour traiter des difficultés d’une personne est liée aux caractéristiques de ces difficultés (la pathologie), à la personnalité et l’histoire de cette personne, aux méthodes de musicothérapie susceptibles de traiter ces difficultés et au musicothérapeute (sa personnalité, son histoire, sa formation) », écrit Édith Lecourt. Tous ces acteurs et éléments s’enchevêtrent ainsi, sur la base d’une relation musicothérapeute-patient, pour servir des objectifs incluant notamment « la restructuration psychique, l’analyse des difficultés relationnelles », mais aussi, « la socialisation, la mobilisation/stimulation, la détente/relaxation », toujours selon la psychanalyste. La musicothérapie aiderait aussi à « traiter la dépression et certains troubles psychosomatiques », et à surmonter certains traumatismes ou certaines difficultés (néonatales, familiales, groupales, culturelles, liées à l’immigration). Les aboutissements en seraient multiples, mais ce sont surtout « les méthodes utilisées, très diversifiées », de la musicothérapie qui l’agrémenteraient d’un cadre ludique propice à la relaxation.
Cet apport de la musicothérapie sera exposé demain par Édith Lecourt lors d’une conférence publique à l’USJ (voir par ailleurs). Les méthodes qu’elle préconise, modelables selon les publics, les pathologies et les objectifs, meubleront la journée de formation qu’elle donnera samedi à des professionnels.
S. N.
La Spadea, destinée à former des thérapeutes pour enfants et adolescents, invite à découvrir la musicothérapie
La thérapie par le son et la musique a « un pouvoir pour traiter l’autisme », selon le site autismeenfance.blogspot.com, d’où est tirée la photo.
Art-thérapie Psychanalyste chevronnée, Yolande Gueutchérian, présidente de la Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent (Spadea), annonce une conférence, prévue demain, destinée à approfondir la formation du thérapeute et à sensibiliser tout autant le public sur le thème encore peu exploité de la musicothérapie.
C’est dans le but de combler un manque, ou plutôt « une demande de terrain », selon l’expression de la psychanalyste Yolande Gueutchérian, que celle-ci a pris l’initiative de fonder en 2004 la Spadea (la Société de psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent). Répondant à l’enjeu « obligatoire » d’enrichir les compétences des jeunes thérapeutes, à leur demande, dans le domaine de la psychothérapie psychanalytique de l’enfant et de l’adolescent, la Spadea insiste, d’une part, sur « l’importance d’une formation continue après l’obtention du diplôme en psychologie, qui demeure insuffisant en soi pour exercer avec des enfants et des adolescents », et cible, d’autre part, « la formation personnelle du clinicien, ou la psychothérapie individuelle », comme le résume Yolande Gueutchérian. Elle valorise en outre particulièrement « les supervisions », c’est-à-dire l’accompagnement et le soutien du thérapeute par des spécialistes plus expérimentés.
Estomper tout parasitage
« Après le départ du patient, le thérapeute note le déroulement de la séance, ce que lui-même a exprimé, ou ressenti, afin de discuter de la manière de traiter ce cas avec un psychanalyste plus chevronné, et dans le respect du secret professionnel », explique la fondatrice de la Spadea, qui compte aujourd’hui 13 membres, soutenus par leurs collègues de la Sepea (Société européenne pour la psychanalyse de l’enfant et de l’adolescent), tous membres de l’Association psychanalytique internationale (IPA). L’importance des supervisions et de la formation que Yolande Gueutchérian tend à ériger en principe est d’écarter autant que possible tout élément d’ordre subjectif « susceptible d’affecter ou d’introduire des parasites dans le cours de la thérapie ». Un enjeu corollaire à l’optimisation de la formation du thérapeute, celui de « la sensibilisation préventive et l’information des parents, mais aussi des professionnels de l’enfance – enseignants, éducateurs, médecins, orthophonistes, psychomotriciens ». Les conférences ouvertes au grand public sont le principal outil prévu à cette fin.
Prochain événement : la musicothérapie
C’est dans ce cadre que s’inscrit le prochain événement de deux jours organisé par la Spadea sur le thème de la musicothérapie, avec la psychanalyste Édith Lecourt (voir par ailleurs). Cette invitée de renom donnera une conférence ouverte au grand public demain vendredi à 19h30 à la faculté des sciences humaines de l’USJ (amphithéâtre 305), sur le thème : « Freud et le sonore, structure psychique et structure musicale », qui sera suivie samedi d’un atelier d’initiation à la musicothérapie, adressé aux professionnels. Il s’agit à la fois d’informer le public intéressé, qui est d’ailleurs « de plus en plus sensible à la thérapie des enfants et des adolescents », de cette « ouverture nouvelle » qu’offre la musicothérapie. « Cette conférence peut intéresser autant les musiciens que les personnes curieuses de nouvelles formes de thérapie, ou encore les professionnels qui continuent de défendre la position selon laquelle Freud n’a jamais évoqué le sonore », explique Yolande Gueutchérian. L’atelier de samedi doit par ailleurs présenter cette forme de thérapie musicale « suivant le cadre et le modèle psychanalytique », dans l’espoir que les professionnels en fassent un jour la formation, conclut la psychanalyste.
Un Café scientifique :
la musicothérapie en Tunisie
Par Rihab Jebali le 28 décembre 2012
Êtes-vous à la recherche d’une
solution de détente pour déstresser l’ambiance actuelle ? Avez-vous besoin
d’un moyen puissant pour purifier l’âme et le corps de ses tensions ? La cité
des sciences a organisé un évènement qui nous a plongés dans un état hors du
temps, comme si tout était suspendu. Soutenue par l’ATUREMM (l’association
tunisienne pour la recherche en musique et musicologie), une table ronde s’est
organisée autour du thème « La musicothérapie » dans le cadre du café
scientifique de la cité.
-
Comment agit la musique ?
-
Quel effet engendre-t-elle sur le corps et
le psychisme ?
- Quelles
sont les différentes utilisations cliniques de la
musicothérapie aujourd’hui?
La musicothérapie en
Tunisie...une thérapie ancestrale:
La Tunisie
est depuis longtemps un pays prometteur de la pratique de la musicothérapie...
depuis les pratiques traditionnelles (Al-Hadhra, Stambali...), jusqu’au pratiques modernes, dans un cadre
clinique. Celle-ci est introduite par les Professeurs Samir Chichti et Sedik
Jeddi depuis les années 80, ensuite avec
la création de l’Association tunisienne de musicothérapie en 1994 avec Dc.Zohra
ben Aissa psychiatre, Mourad Sakli musicien et docteur en musicologie, Temna
Tebib Kinésithérapeute et Marie Vidale musicothérapeute française.
Musicothérapie et
utilisations cliniques
Des synergies s’étaient
développées entre chercheurs, musicologues et psychiatres, le 28-Décembre
dernier. Des thématiques ont ouvert des nouvelles pistes de réflexion sur la
valeur de la musicothérapie. Rihab Jebali (chercheur en musicothérapie), a
évoqué dans un premier temps les étapes de la musicothérapie et son effet sur
le plan cérébral, physiologique et psychologique, avec la présentation de quelques utilisations
cliniques de la musicothérapie, avec les Alzheimer, les cancéreux et les bébés
prématurés. Ceci était bien confirmé par le Dc Zohra Ben Aissa (psychiatre et
ex présidente de l’Association tunisienne de musicothérapie), ayant présenté quelques expériences réalisées
dans le cadre de l’association et l’importance de cette thérapie (collective ou
individuelle), dans le traitement des anxiétés, des phobies et du trouble du
langage « le bégaiement ». Outre
sa casquette de président de l’association tunisienne pour la recherche en
musique et musicologie, Mr Lasaad Ben Hamida (maitre assistant en musicologie),
a évoqué l’aspect historique de l’interaction entre l’état psychique et la
musique à travers « la théorie de l’éthos ». Et il a exposé les
pratiques traditionnelles de la musicothérapie en Tunisie depuis des siècles à
travers la projection de deux exemples (Stambâli et Al-Hadhra).
Quelques
effets de la musicothérapie
La musicothérapie, étant
l’utilisation de la musique et ses éléments constitutifs pour améliorer la
santé mentale, psychique et physique de l’individu, a la capacité de stimuler ou de réprimer certaines
fonctions de l’organisme à l’instar de :
- la
tension -la pulsation cardiaque, -la contraction musculaire, -le rythme
respiratoire, - la sécrétion de certaines hormones
- Elle provoque une meilleure synchronisation des hémisphères cérébraux
- Elle a une fonction de
régulation naturelle de l'énergie et d’harmonisation des centres
énergétiques
- Elle permet une oxygénation
très importante du sang et augmente la durée de vie des cellules sanguines.
- Elle mobilise les
dimensions sensorielles, affectives et mentales les plus profondes des
personnes
- Elle favoriser le développement sensoriel
Évasion et découverte de la
MMD
Une
séance de relaxation collective, a été proposée par la chercheur Rihab Jebali,
pour une meilleure découverte de l’effet de la musique sur notre corps et
esprit, nous ayant permis de vivre un état de méditation et de bien être. Et
c’est par le biais de la musique multidimensionnelle (la MMD). Elle s’avère
un outil thérapeutique agréable, qui permet à chacun, quel que soit son âge ou
sa condition, d’effectuer en douceur et par le processus de résonance un état
de méditation. On peu trouver dans cette musique (la MMD) l’avènement des différents
effets sur le fonctionnement cérébral, les centres énergétiques, les
cellules sanguines et sur l’aura.
Un vœu pour le nouvel an :
Un débat enthousiasmant avec
un public varié, a découlé des propositions fructueuses pour donner un nouvel
élan à la musicothérapie en Tunisie. Les conférenciers, et les membres de l’ATUREMM,
qui ne cessent de promouvoir les recherches en musicologie et soutenir les
chercheurs musiciens et musicologues, ont discuté la nécessité de réinstaller
l’association tunisienne de musicothérapie (ATM) avec un nouveau souffle et de
l’intégrer dans le domaine de la santé public et envisagé un master
professionnel en musicothérapie. Ce qui sera un projet avant-gardiste en
Tunisie et dans le monde arabe.
La Musicothérapie adoucit l’Alzheimer
La musicothérapie commence à
avoir une place de plus en plus importante dans le monde, ces dernières années.
On sait qu’elle est utilisée pour traiter l’insomnie, le stresse, et l’anxiété.
Mais elle peut encore aller beaucoup plus loin pour aider les personnes
atteintes de maladies lourdes comme « l’Alzheimer »,
de sortir de l’ambiance pathogène, et stimuler leur mémoire. En effet, une prise en charge musicothérapique pour cette
maladie est possible voir indispensable.
L’Alzheimer est devenue la maladie du siècle, surtout avec
l’accroissement du tôt d’espérance de la vie dans le monde ces dernières
décennies : En France un million de personnes en souffrent. En Tunisie, on
compte environ 35.000 malades déclarés. Et ce nombre risque d’atteindre 60.000
personnes en 2020.
L’Association
Alzheimer Tunisie, ne cesse d’organiser des ateliers, et des rencontres
scientifiques de sensibilisation et de
prévention contre cette maladie. L’association contribue à l'amélioration de la prise en
charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide
et l'assistance à leurs familles.
D’où la musicothérapie
serait la meilleure forme de prise en charge par la chanson et l’instrument.
Elle contribue, à l’amélioration de la vie du malade d’Alzheimer en
stimulant sa mémoire, et conservant son activité.
« Un souvenir dénué
de charge affective, est presque totalement inefficace » (Freud)
Docteur Alzheimer … ?
…Enchantée !
C’est en référence à Docteur Aloîs Alzheimer, qu’on a donné à la maladie
cette appellation. C’est le premier médecin qui a découvert la maladie en
(1901). Il a détecté au cours d’une consultation, une sorte de trous dans le cerveau de sa patiente, dû à un grand
déficit cellulaire.
Pour en parler :
L’Alzheimer est une maladie qui engendre un déclin progressif des facultés
cognitives et de la mémoire : Les
cellules nerveuses se détruisent petit à petit avec le temps. Le malade trouve
de plus en plus de difficultés à mémoriser les événements et à reconnaître les
objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son
jugement.
Comment la détecter?
Les symptômes de cette
maladie apparaissent
après 65 ans et sa découverte précoce, permettra un meilleur
traitement, d’où quels sont ses signes :
Dans le cadre des journées
sur les arts thérapie à Paris, Dr. Nadjat Haddam (Médecin éthologue)
présente les différents signes de la maladie d’Alzheimer :
· Difficulté à l’exécution des tâches familières (manger,
s’habiller,…)
· Difficulté d’articulation (le langage)
· Une désorientation dans le temps et dans
l’espace (une perte de repères)
· Des troubles comportementaux
· Une déconcentration et une désorganisation de
la personnalité
· Une perte du contrôle émotionnel ( une sensibilité
extrême)
· et encore….Une perte de mémoire
Dc. Haddam (Médecin éthologue) distingue deux types
de mémoires :
Une mémoire explicite :
Mémoire sémantique : qui enregistre les
mots et les sens
Mémoire épisodique : qui construit
les expériences vécues comme les dates
les lieux
Une mémoire implicite :
La mémoire affective qui est en
rapport avec les émotions. Celle-ci est souvent fonctionnelle jusqu’à la
fin de la vie.
C’est la prise en conscience de cette mémoire « affective » par les musicothérapeutes, qu’une prise en charge du sujet est envisagée.
Musicothérapie pour les Alzheimer : « La musique éveille les
sentiments enfouis et remet en présence les
regards de l’esprit, elle provoque la mémoire épisodique du patient par les musiques emblématiques de ses souvenirs »
(Rihab
Jebali)
La musicothérapie est une
forme d’art thérapie, qui utilise des éléments
de la
musique (rythme, son, mélodie…), afin d’ouvrir des
canaux de communications. Elle a pour objectif de
prendre en charge les patients atteints de maladies (lourdes, neurologiques) y
compris l’Alzheimer, par la stimulation de leur mémoire émotionnelle et
affective, puisque la musique permet de réveiller en lui des souvenirs qu’il
avait oubliés (Laeng). Grâce à la musique, les douleurs et
souffrances sont transformées en une
production artistique verbale ou non-verbale. Elle permet au patient de se
montrer à l’écoute d’une voix intérieure et de dévoiler son inconfort.
On remarque dans plusieurs services
hospitaliers l’existence de plusieurs ateliers de production artistique ou
d’animation sous la conduite du thérapeute ou
d’infirmière
pour intégrer les malades dans une ambiance de sécurité. Les ateliers de
musicothérapie / Alzheimer consistent souvent à l'écoute d'une musique qui
correspond à l'âge du malade, pour susciter des souvenirs
et vaincre son isolement.
« Quelle que soit
l’origine de la démence organique ou psychologique : le noyau de la
personnalité n’est jamais atteint » (George Haldas).
Comment ça marche ?
Le musicothérapeute
(musique/thérapeute) s’intéresse à la mémoire émotionnelle du patient
atteint d’Alzheimer. Trois étapes lui
sont nécessaires :
-
Il essaye de comprendre sa manière
de percevoir la musique à travers l’observation de ses réactions spontanées
face à des instruments ou à des extraits musicaux.
- Le bilan psychomusical,
permet au musicothérapeute de découvrir ce que le patient pense de la musique,
ce qu’elle peut lui faire, et ce qu’il peut en faire.
- Ensuite, il entre en relation avec le patient
et envisage une prise en charge adaptée.
Plusieurs chercheurs et
musicothérapeutes on constaté, à travers
des séances de musicothérapie, une évolution notable de l’état des patients : Célia Rodriguez (chercheur en psychologie clinique et
psychopathologie à l’université Paris Descartes), a réalisé une étude longitudinale
au près de 8 patients ayant une démence au stade « débutant » ou
« modéré », afin d’étudier les effets de la musicothérapie sur la
maladie d’Alzheimer et mettre en évidence les bienfaits de ce type de prise en
charge.
Elle a démontré à travers des
instruments de mesure : ( le M.M.S.E) Le Mini Mental State Examination et
le (M.G.D.S ) Mini Gériatric Depression Scale et le bilan
psychomusicale :
-
Une amélioration des
fonctions cognitives des patients au bout de six mois
- Une stabilisation ou amélioration
de leur état dépressif, dans la même période.
Elle a pu conclure, enfin,
que :
- La prise en charge en musicothérapie permet
une valorisation de soi, une optimisation de ses fonctions
cognitives, et une amélioration de l’humeur des patients.
N.B : La musicothérapie
prend en charge le patient aussi bien que sa famille et son
entourage souffrant.
J’ai essayé :
En
tant que musicologue,
j’ai eu l’occasion de rendre visite, avec un groupe de musiciennes,
à la maison des personnes âgée,
contenant des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.
Il était question de
leur présenter une activité différente par la musique et le chant.
Dès les premières mesures, les sons faisaient naître dans leurs yeux un
bonheur, une liberté. Expression d’amalgame faite de surprise, de joie,
d’émotion, souvenirs lointains, les ayant conduites petit à petit à chanter et
à applaudir, véhiculant leur bonheur et contentement. A travers cette expérience,
nous
avons pu partager maintes émotions,
laps d’un temps et d’une vie. J’ai pu alors me rassurer sur la réceptivité de notre
public, malgré leur handicap et l’âge.
Ils étaient saisis par la musique, et se mettaient à applaudir et à reprendre
quelques refrains du répertoire chanté, en l’occurrence des chansons du malouf
tunisien. Ce fut une expérience très touchante dans ce sens qu’elle a aidé des
gens souffrants, en leur donnant quelques moments au berceau d’un art sensible,
emprunt de bonheur et de dignité.
C’est cette expérience qui m’a
donné l’envie d’aller plus loin pour approfondir mes recherches en
musicothérapie.
Notre spécialiste :
Rihab Jebali, Assistante
en musicologie,
Chercheuse en musicothérapie
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